La WFS selon sonic emotion et Euphonia
Cette page est également encore en construction. En particulier, il manque les illustrations. On y travaille...
Janvier 2011
Les grandes forces du procédé sonic emotion
Virtualisation des sources
Le front d’onde correspondant à une source virtuelle est généré en
attribuant les retards et filtrages adaptés au signal émis par chaque
transducteur du réseau, en fonction des positions de l’élément du
réseau et de la source synthétisée.
schéma microphone -> réseau de lignes à retard -> amplis -> Haut-parleurs
Des sources virtuelles peuvent ainsi être disposées à l’extérieur d’un réseau de transducteurs en couronne entourant le public.
schéma source ponctuelle "extérieure" au réseau
A la condition de mettre en place un réseau de
transducteurs suffisamment dense, on peut même virtualiser des sources
à l’intérieur de la couronne, c’est-à-dire entre les transducteurs et
le public.
schéma source ponctuelle "intérieure" au réseau
Dans ces 2 cas, les positions des sources virtuelles entre elles sont respectées pour toute la zone de public.
Lorsque la source virtuelle est placée de manière
suffisamment éloignée à l'extérieur de la couronne de haut-parleurs, on
se retrouve en présence d'une source diffusant une onde quasiment
plane. Ce cas de figure particulier est intéressant dans la mesure où
tous les auditeurs perçoivent cette source sous un angle d’incidence
identique, comme une lune ou un soleil qui nous "suit", même si l'on se
déplace dans la zone d'écoute.
schéma source onde plane
Dans tous les cas, ce qui était le point d'écoute focal (le sweet spot) dans un système traditionnel s'étend à une large zone d'écoute.
En clair, une image stéréophonique peut être stabilisée sur une large
aire d’auditoire. Comment cela est-il possible ? Eléments d’éclairage.
Le relief pour tous
En WFS, la mise en cohérence du champ sonore se fait non plus du point
de vue d'un système de captation placé en un point idéal, comme c'est
le cas de nombre de systèmes de prise de son ou de techniques de
mixage, mais du point de vue des sources synthétisées. Cela constitue
une différence fondamentale.
Par exemple, lorsqu'on utilise un couple
stéréophonique de prise de son, l'encodage spatial des sources est
assuré par une combinaison de différences de temps d'arrivée aux 2
microphones (en jouant sur leur écartement) et de différences
d'intensité (dues à leur directivité). La reconstruction de l'image
sonore n'est assurée que pour un point d'écoute privilégié, dont la
position est bien connue : au sommet du triangle équilatéral formé par
l’auditeur et les 2 enceintes acoustiques de la “rampe stéréophonique”.
Que se passe-t-il lorsqu'on s'écarte de ce point ? Immanquablement,
l'image sonore se trouve déformée jusqu'à aller se figer dans
l'enceinte acoustique de laquelle on se rapproche trop.
Cette constatation est particulièrement vérifiée
pour les techniques de mixage basées sur le panoramique d'intensité
(cas des sources monophoniques dirigées dans l'espace 5.1 à l'aide d'un
classique bouton de panoramique).
En WFS, on a vu que la sollicitation des
transducteurs se fait en fonction de la position de la source
virtuelle. Il en résulte que la mise en espace des sources sonores sera
cohérente en tout point d'écoute dans le public.
La composition des sources sonores dans l'espace ne sera pas forcément
la même pour tous les auditeurs, car soit les positions relatives des
sources entre elles sont respectées (c’est le cas des sources
ponctuelles à l’intérieur ou à l’extérieur proche de la couronne), soit
les sources suffisamment éloignées et rayonnant en onde plane sont
perçues selon le même angle quelque soit la place d'écoute dans la zone
couverte par le système. La spatialité des sources sera toujours cohérente quelque soit sa position d’écoute.
image virtualisation 5.1
Comme dans tout système de reproduction
spatialisée, il convient de ne pas trop se rapprocher des haut-parleurs
afin de conserver une écoute parfaitement cohérente.
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